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Empire de l'Aurore
Rivegardeblase3
Statut Actif
Capitale Rivegarde
Localisation Continent d'Eira
Dirigeant(es) Empereur Charles IV
Langue(s) principales Universalis
Religion(s) Dieux Jumeaux
Vassaux Royaume de Lys
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L'Empire de l'Aurore représente le cœur des civilisations humaines de l'ouest. Il est le suzerain du Royaume de Lys et recoupe avec ce dernier six vastes duchés, dont trois régis par les maisons princières de l’Empire : les Brenham, les Bénérys et les Calanthe.

À l'origine, il est l'un des quatre royaumes issus du schisme de l'Empire de Sciron, quoi qu'il fut le seul à rester près de ses ruines pour se reconstruire. Il ne prit le nom d'Empire de l'Aurore qu'à la conclusion de la Bataille de Sciron, lorsque les autres maisons dirigeantes migrèrent. La naissance de l'Empire de l'Aurore fut caractérisée par l’émergence de nouvelles maisons et de nouveaux pôles de puissance.

Le terme « Empire » est en réalité une désignation de l'ensemble des territoires conquis par le Royaume de Rivegarde, à la tête duquel se tient l'Empereur Charles IV. Parmi eux : le Lys, le duché de Roncecœur et le reliquat spirituel de Sciron.

Histoire[]

Sous le règne de terreur...[]

Il y a des millénaires de cela, les hommes vivaient éparpillés en tribus sur tout le continent. Nomades et divisés pour survivre sous le joug des dragons et de leurs sbires, lors de l'Ère Hégémonique, ils trouvèrent finalement des alliés chez les elfes et parvinrent à se regrouper pour faire face aux orcs et leurs terribles maîtres. Les écrits font cependant mention d'un dangereux mépris de la part du peuple elfique, qui se traduisit par l'abandon des hommes aux mains des dragons lors de luttes sanguinaires. Des récurrences contredites par les écrits elfes et qui ont amené ces deux peuples non seulement à se séparer, mais aussi à cultiver une forme de rancœur profondément ancrée dans les esprits.

Les tribus humaines restantes entreprirent un assaut désespéré sur le plus grand fief connu des orcs, Balar'dun. Il est dit que, galvanisés par leur détermination, les combattants s'attirèrent le respect des Dieux Jumeaux qui intervinrent dans leur lutte contre les orcs, rompant les lignes ennemies et enfonçant les portes du fief. Ce fut la première grande victoire de l'humanité et une avancée majeure vers la conclusion de cette ère. La foi dévorante du peuple humain envers ces deux divinités naquit ce jour-là.

L'Empire de Sciron : naissance et apogée[]

Au fil des décennies, les hommes bâtirent sur les ruines de Balar'dun, érigeant murailles, donjons et villages. Leur population s'accrut progressivement et d'autres tribus humaines, venues des quatre coins du continent, se joignirent à eux dans leur recherche désespérée d'un refuge. Il est dit que les Dieux Jumeaux eux-même assurèrent la protection de ce peuple, puis que ces derniers laissèrent place à des murs courbés vers le ciel, à des habitations parfois incrustées dans le Mont Galianos ou, plus rarement encore, nichées sous terre. Tout était érigé dans un but évident de protection contre les attaques aériennes des dragons, lesquels prenaient régulièrement d'assaut les citadelles et les murs de l'Empire.

Sciron se développa en de nombreuses cités fortifiées et devint au fil des siècles une puissance assurée, rejointe par des peuples divers, notamment des nains. Ce devint le centre névralgique du centre du continent, qui étendit son territoire jusqu'aux forêts du nord-ouest et reprit contact avec les elfes – devenus les Suivants dans leur nouveau royaume reclus derrière les arbres. L'Empire de Sciron était contrôlé par un conseil dirigeant, lui-même composé de trois représentants des familles les plus influentes, celles dont les ancêtres s'étaient affirmés par leurs faits d'armes lors de la prise de Balar'dun et qui avaient par conséquent amassé de grandes richesses, ainsi que participé à l'édification des cités protégées de l'Empire. Parmi elles : Noguchi, Rivenciel et .......

Notons que les noms de famille furent à l'origine le nom des tribus humaines, venues des quatre coins du monde, expliquant ainsi leurs différences notables : ces noms de clans se sont mués avec les siècles en nom de famille, tels qu'ils sont aujourd'hui connus.

Le Clergé, structure formée autour de la religion des Dieux Jumeaux, jugea un jour que les mages, nés avec un don et puisant dans l'énergie environnante pour former leurs sortilèges, allaient à l'encontre des enseignements de leur dieu : certains les disaient même hérétiques. Ces derniers furent alors chassés par les dirigeants, désireux de suivre les enseignements liés à leurs Dieux, et poussés à l'exil, avant d'être réunis sous la bannière magocrate de la famille Brameth, et de rejoindre les elfes restant tant bien que mal près de la Tour d'Ivoire, dans les terres enneigées des Contreforts.

Le Déclin : La Bataille de Sciron[]

Elfes de Neredna et humains de l'Empire renouèrent après des siècles de rancœur, dans un but commun : venir à bout des orcs et se défaire de la domination draconique. Un sommet diplomatique fut alors organisé au cœur de la citadelle de Scironis, capitale de l'Empire, qui réunit alors les délégations elfiques et humaines, respectivement menées par Nyhmai Brise-Aurore, (ancêtre de Brenham), (ancêtre Noguchi) et (ancêtre Rivenciel). Ces négociations donnèrent cependant lieu à une redoutable stratégie de l'ennemi : les orcs pillèrent des villages et prirent d'assaut les villes, dans le but de créer une diversion et de permettre à leurs plus puissants sorciers de pénétrer les terres de l'Empire. Conjurant leurs sombres pouvoirs, ils effectuèrent un gigantesque rituel sacrificiel dans le but de ramener à la vie les dragons morts et incrustés dans la pierre, disséminés aux quatre coins des terres de l'Empire.

Le résultat fut terrible et amena des milliers d'ailes draconiques à recouvrir le ciel, avant d'illuminer et de ravager sous une pluie de feu villes, donjons et forêts, donnant ainsi lieu à la Grande Ignition. Le réveil de tant de dragons déchira la terre et divisa quelques parties du continent, fomentant même des raz-de-marée colossaux à l'extrême ouest. Les forêts elfiques devinrent un véritable archipel isolé du reste du monde, et des villes humaines se trouvèrent même isolées dans ce qui deviendra les Îles Soeurs. Devant un tel cataclysme, la guerre fit rage et les délégations elfiques présentes à Scironis en assurèrent avec ferveur la protection.

Les pertes furent terribles, mais c'était sans compter sur l'avancée inexorable des forces orques à travers le territoire, menées par des centaines d'ailes noires et d'une gargantuesque créature : la Chimère Ignima, couvrant de ses énormes ailes la lumière du soleil sur une région toute entière. Son arrivée bouleversa le cours de la bataille et plus aucun espoir ne semblait admis : il se dit cependant que les armées humaines se regroupèrent autour de cette dernière et lui infligèrent de telles blessures simultanément, qu'il suffit à la Reine Nyhmai de concentrer toute sa magie en un puissant sortilège pour l'achever. Son corps sans vie s'effondra dans la Jungle d'Émeraude, et sa décomposition assécha les terres environnantes, créant les actuelles Hautes-terres de Kurai. De nombreux autres dragons furent ensuite massacrés, désorganisés, et d'autres prirent la fuite. Les orcs furent pour leur part acculés dans les terres du sud, et l'on n'entendit jamais plus réellement parler des dragons depuis.

Ainsi se conclut la sanglante Bataille de Sciron.

Essor post-Scironéen[]

Cette bataille, suivant la Grande Ignition, avait cependant eu raison de la grandeur de l'Empire de Sciron. L'illustre Hugo d'Antaris avait en effet été tué sur le champ de bataille, aussi l'unité régnante fut-elle brisée : ce sont les Noguchi qui, les premiers, cherchèrent à rétablir l'ordre. C'était sans compter cependant sur la puissance montante de la maison Brenham qui se hissa au pouvoir et restaura une once d'autorité. Les deux autres maisons fondatrices, devant les ruines de leur glorieux Empire, prirent leur indépendance : les Rivenciel s'en allèrent à l'ouest, prenant la mer pour retrouver les cités fortifiées en l'honneur de leur lignage, fondant le Royaume de Lys en découvrant ce que sont aujourd'hui les Îles Soeurs ; et les Noguchi prirent la route de l'Est, à travers les forêts chatoyantes des Hautes-Cimes, fondant un Empire à leur gloire.

Les Brenham bâtirent un nouvel Empire sur les ruines de l'ancien, le rebaptisant « Empire de l'Aurore » en considérant qu'un nouveau jour se levait sur leur monde. De nouvelles cités, plus paisibles, furent finalement érigées, et l'Église formée autour des Dieux Jumeaux ne cessa de prendre de l'importance – au point que ses enseignements furent donnés à tous. L'Empereur lui-même, Charles Ier, se vit sacralisé selon ses rites.

Deux siècles plus tard, le Royaume de Lys connut des troubles internes liés à l'essor de la piraterie, aussi l'intervention d'un État puissant tel que l'était l'Empire de l'Aurore se fit pressante. L'Empereur Guillaume II fit bénéficier son soutien à Primavera à condition de faire de son royaume une annexe de son prestigieux Empire. Pacifiste et devant la nécessité d'une aide pour maintenir le pouvoir en place, le Roi de Lys accepta et fit de son Royaume un vassal de l'Aurore, le rattachant dès lors sous la juridiction de l'Empereur.

Aujourd'hui[]

L'Empire est aujourd'hui une grande puissance, qui tend progressivement à assouplir ses dogmes religieux et à renouer avec la magocratie, quelle qu'elle soit. Si les mages étaient autrefois chassés, ils ne sont aujourd'hui plus que mal vus par une minorité traditionaliste : leur acceptation se veut lente mais assurée. Beaucoup se sont assumés en tant que mages, ces vingt dernières années (depuis de l'ascension au trône de Isabelle de Calanthe), à tel point qu'ils représentent aujourd'hui plus de 3% de la population de l'Aurore.

En outre, suite à la destruction de l'Empire Noguchi par les Orcs de Gorgath, l'Empire a pris la décision d'accueillir les rescapés sur leur territoire en leur cédant une île à l'est de la Mer des Dragons, devenue la Colonie Noguchi. Cette décision entraîna de virulents débats au sein de la cour, opposant les Bénérys aux Calanthe, c'est-à-dire les traditionalistes aux progressistes. Ces débats précédèrent la Guerre Civile de l'Aurore, traduisant le conflit qui oppose aujourd'hui les rebelles Noguchi au régime impérial.

Ces tensions se mêlent de plus à l'arrivée de délégations elfiques, qui exigent de la Couronne impériale la récupération de l'artefact utilisé par les Noguchi, et à l'origine de la destruction de leur Empire.

Enfin, l'Empereur Charles IV faiblit de jour en jour, et l'heure de sa mort semble relativement proche. C'est en partie pour cela que des conflits divisent l'Empire, autour de la question de succession.

Caractéristiques[]

Politique[]

L'Empire est dirigé par une forme d'absolutisme, c'est-à-dire que le pouvoir se centralise autour de la fonction et de la personne physique de l'Empereur, ainsi que de sa cour. Si Charles IV a l'autorité suprême sur la totalité de ses terres, il en relègue la gestion aux différentes maisons qui le composent, vassales à la sienne. Lorsqu'il n'a pas la capacité à se déplacer personnellement, c'est au travers de son Conseiller que l'Empereur se manifeste ou, quelques fois, de son épouse.

Les nobles ont une influence certaine dans la mesure où les ressources agricoles, financières et parfois militaires sont sous leur juridiction. Il arriva par le passé que certaines d'entre elles manifestent leur opposition envers la Couronne par le biais d'embargo, à titre de moyen de pression. Ce fut notamment le cas de la maison de Bénérys lors de la Guerre Civile de l'Aurore.

De plus, l'influence de l'Église étant des plus répandues, la Couronne a longtemps tenu à fonder ses décisions sur les valeurs y étant liées, afin de s'attirer les faveurs du plus grand nombre et/ou de froisser le moins de nobles possible.

Religion[]

La majeure partie de la population vénère les Dieux Jumeaux, la plupart des mœurs séculaires étant liées à la religion. Il est à ce titre évident que le Clergé, bien qu'il soit une sorte d'État indépendant et qu'il n'ait officiellement aucun pouvoir, détient une grande influence sur l'Empire dans sa grande majorité : il est en effet ancré dans la plupart des villes par le biais d'églises ou de chapelles. La Couronne elle-même suivit ses enseignements pendant des siècles, à tel point que la plupart des décisions royales furent prises selon les valeurs y étant liées.

Cela tend néanmoins à changer depuis l'ascension de la maison de Calanthe au pouvoir, moins liée à la religiosité que ne l'étaient les Bénérys ; la Couronne se risque donc depuis peu à s'opposer aux décisions ecclésiastiques qui s'avèrent contraires au principe d'absolutisme.

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